La forêt, un actif en pleine ascension

admin - mise à jour de la 07 juin 2018

Fiscalité adoucie, moyen de diversification de son patrimoine, placement plaisir… la forêt attire de plus en plus les investisseurs. Des points sont cependant à connaître pour rentabiliser son investissement.

 

Investir dans une forêt, à quel prix ?

Au même titre que l’immobilier, la qualité et les prix des forêts sont très différents. En 2017, le prix des forêts non bâties de 4 110 l'hectare oscillait autour de 630 et 12 200 euros l'hectare. Les plus cotées sont surtout les forêts de feuillus et celles se trouvant au nord de l’Hexagone, ayant connu une croissance de valeur de 5 % par an. Au cours de ces 10 dernières années, le chêne est le plus coté sur le marché, tandis que la valeur des autres essences fluctue.

Outre l’espèce d’arbres, les sols, la qualité des arbres, les allées et le climat impactent également sur le prix de la forêt. Une forêt proche des grandes villes et facile d’accès reste plus coté. A noter que les forêts de plus de 100 hectares sont les plus recherchées, en raison d’une gestion simplifiée.

Pour un investissement en direct en forêt de chênes, l’investisseur doit prévoir dans les 8 000 euros par hectares. S’il veut s’orienter vers la coupe de bois et donc profiter d’un revenu récurrent, le montant du placement est estimé à 450 000 à 500 000 euros pour un minimum de 80 hectares. Les forêts de 15 à 30 hectares destinées à la chasse peuvent constituer une alternative intéressante de placement, en veillant à ce que les frais de gestion puissent être amortis par les revenus.

Investissement en forêt, un placement à très long terme

Pour investir en forêt, le rendement est un paramètre clé à ne surtout pas négliger. Celui-ci est estimé de 1 à 2 % net par an. Toutefois, une baisse globale du taux de rendement a été enregistrée au cours de ces dernières années. En principe, le rendement repose sur la pratique de la chasse et de la vente des bois dans la forêt.

En France, un hectare de forêt utilisé pour chasser se loue à moins de 10 euros par an. Dans les grandes forêts proches des grandes villes comme Sologne, la location peut par contre atteindre jusqu’à 150 euros par hectare.

Pour se constituer une autre source de revenus, les investisseurs recourent également à la location d’étangs, de panneaux photovoltaïques ou d'éoliennes. Dans ce cas, l’âge des arbres entre en compte puisque pour être coupé, ils doivent être matures (avoir entre 20 et 60 ans).

Quoi qu’il en soit, l’investisseur doit savoir que le placement dans une forêt est un investissement de très long terme. Il conseillé de détenir la forêt au moins 15 ans.

Se tourner vers les GFF pour un placement sécurisé

Compte tenu du prix des forêts, investir directement en forêt n’est pas à la portée tous. D’ailleurs, un tel investissement consiste principalement diversifier son patrimoine (ne peut excéder 5 à 10 % du patrimoine global). C’est pour cette raison que la plupart des particuliers se tournent vers les groupements fonciers forestiers (GFF).

Auprès de ces véhicules de placement, les tickets d’entrée s’avèrent d’autant plus accessibles, à hauteur de 5 000 à 10 000 euros. Cette alternative reste avantageuse pour l’investisseur, notamment en termes de mutualisation des risques. Investir dans un GFF permet également de varier les massifs et les essences. Un tel type de placement ne peut cependant offrir un rendement de plus de 2 %.

Alors, pour être sûr de son investissement, il convient de recourir aux services un expert en forêt comme Meilleur GF. Il mettra l’investisseur en contact avec une société de gestion agréé par l’AMF (autorité des marchés financiers).

Actualités

Une 9ème acquisition pour le GFI FORECIAL

Dans le paysage forestier et d'investissement français, le Groupement Forestier d’Investissement (GFI) FORECIAL, géré par…
Lire plus

Nouvelle acquisition pour Forecial 2

Dans le domaine des investissements forestiers, le Groupement Forestier d’Investissement (GFI) Forecial 2, géré par…
Lire plus

Qu’est-ce qu’un arbre à haute valeur écologique ?

arbre-a-haute-valeur-ecologique

Dans la gestion durable des forêts, la reconnaissance et la préservation des arbres à haute valeur écologique (HVE) sont essentielles. Ces arbres, souvent identifiés par un triangle bleu symbolique, jouent un rôle crucial dans l’écosystème forestier.

I. Définition et identification

Caractéristiques d'un arbre HVE

Un arbre à haute valeur écologique se distingue par certaines caractéristiques uniques. Il peut s'agir de gros arbres, porteurs d'éléments singuliers comme des décollements d'écorce, un important lierre, ou encore des trous de pics. Ces arbres peuvent aussi être d'espèces moins communes, comme des pommiers ou poiriers sauvages. 

Identifier et préserver ces arbres est crucial pour la biodiversité.

Le rôle écologique

Les arbres HVE offrent habitat et nourriture à de nombreuses espèces. Les décollements d'écorce peuvent abriter des chauves-souris, tandis que le lierre fournit une source de nourriture en hiver. Les fruitiers forestiers, eux, enrichissent la biodiversité végétale et animale.

II. Impact sur la biodiversité

Une source de vie

Même morts, ces arbres continuent d'être une source de vie. Environ 25% de la biodiversité forestière se trouve dans le bois mort ou dépérissant. Les arbres HVE deviennent alors l'hôte d'insectes et de champignons saproxyliques, indispensables à l'équilibre écologique.

Un équilibre naturel préservé

La préservation de ces arbres permet de maintenir un équilibre naturel et une diversité biologique essentielle

Le maintien des arbres HVE est un indicateur de la santé et de la richesse d'un écosystème forestier.

arbres-hve

III. Gestion et conservation

Le rôle de l'ONF et des parcs nationaux

Des entités comme l'ONF (Office National des Forêts) et les parcs nationaux jouent un rôle clé. Dans le Parc national de forêts, par exemple, 8 arbres HVE par hectare sont identifiés, ce qui est supérieur à la moyenne nationale. Cela démontre une collaboration efficace entre l'ONF et les Parcs nationaux pour la mise en œuvre de leurs chartes environnementales.

Des initiatives louables

La désignation d'arbres à ne jamais abattre lors du martelage (désignation des arbres à prélever) est un exemple de gestion forestière responsable. 

“Soutenir ces initiatives est essentiel pour la préservation de nos forêts.”

Conclusion

Les arbres à haute valeur écologique sont plus qu'une simple composante des forêts ; ils en sont les piliers vitaux. Leur préservation est un engagement envers la nature et une reconnaissance de leur rôle inestimable dans l'équilibre écologique. Leur protection est un devoir non seulement écologique mais aussi éthique, crucial pour la santé de nos écosystèmes.

Sources :

  • Office National des Forêts (ONF)
  • Parc National de Forêts
  • Études sur la biodiversité forestière et les arbres HVE

À lire également : 

Investir dans la forêt : un guide complet pour un placement durable et rentable 

Lire plus

Nouvelle acquisition pour Coeur Forest !

Le Groupement Forestier d'Investissement (GFI) Cœur Forest a récemment ajouté à son patrimoine la forêt…
Lire plus

© Meilleur-GF.com 2024 - Tous droits réservés